Osez écrire !

L'écriture, toute écriture, reste une audace et un courage. Et représente un énorme travail.
Michel Mailhot. La vie arrachée.

mercredi 17 mars 2010

Peut-on rire de tout et de n'importe qui ?

On peut rire de tout, le sens de l'humour est très important, c'est un outil pour critiquer les personnes et la société. On peut utiliser les caricatures pour critiquer le comportement des hommes politiques, la guerre, le machisme... et même les personnes handicapées. Le problème est que certains ne comprennent pas la critique et ils pensent que c'est une moquerie grossière. Je crois que les personnes doivent cesser d'être à la défensive et vivre la vie. Même si en tant que femme je désapprouve le machisme, je dois avouer que parfois je ris quand on raconte des blagues machistes... C'est plutôt parce que je trouve ridicule le machisme. L'humour est très important pour mener une vie tranquille.

Samaria Montenegro.

Oui, on peut rire de tout, on doit rire de tout. L'humour est très important. Je pense que les gens qui s'y opposent n'ont pas le droit d'interdire aux autres d'avoir un peu d'humour. Par exemple, beaucoup de personnes pensent qu'on ne peut pas rire de la religion mais moi je crois que c'est justement le meilleur moyen de la critiquer. Il y a seulement un problème : on ne peut pas rire avec tout le monde. Certains se mettent en colère quand on rit des personnes handicapées, parce qu'ils estiment que c'est discriminatoire. Mais je pense qu'il est très important d'apprendre à rire de ses problèmes. On doit faire attention. Malgré tout, la censure n'est pas utile... Si on censure l'humour, notre société est perdue.

Rafael Zamora.

Le travail : la seule chose qui soit importante dans la vie ?

C'est une idée qui ne me plaît pas. En fait, cette idée me gêne. Le travail est nécessaire pour la vie dans la société et pour survivre ; cependant, même si on passe normalement la plupart du temps au travail, je pense qu'il existe beaucoup de choses plus importantes dans la vie. Il se peut que, parfois, cela dépende du type de travail que l'on fait.

Je fais actuellement un travail dont je suis très contente parce qu'il me permet de faire beaucoup de choses qui sont vraiment importantes pour moi : peindre, étudier de nouvelles choses, voyager... Je suis très contente car l'an dernier, j'ai dû changer trois fois de travail : la galerie où je travaillais a fermé à cause des problèmes économiques ; j'ai trouvé un nouvel emploi mais cette galerie a fermé aussi pour la même raison ; j'ai dû reprendre un ancien travail que je n'ai pas aimé et finalement une chance est venue de commencer un nouvel emploi.

Je dois avouer que ce n'est pas mon travail « rêvé » mais il me permet de réaliser, petit à petit, beaucoup de mes rêves. Je fais enfin des choses que j'aime. Je rêve toujours, et peut-être que je vais pouvoir un jour gagner ma vie en faisant les choses que j'aime vraiment ; en attendant, pourvu que je sois contente, peu importe quel travail je fais.

D'ailleurs, même si on a le travail de ses rêves, on ne sera pas satisfait ni heureux si on n'est pas équilibré, si on se centre seulement sur une chose dans sa vie. Je ne suis pas certaine qu'accorder une telle importance à une seule chose soit très sain. Cela doit être stressant.

Je suis sûre que de nombreux médecins - je ne crois pas que cela soit le cas de la plupart - ont choisi leur profession pour le plaisir d'aider les autres, pas seulement pour l'argent ; mais nous savons bien que ce travail peut-être très stressant, je ne peux pas imaginer des médecins qui pensent que leur travail est la seule chose qui soit importante dans la vie. Je suis absolument certaine que leurs familles ne seraient pas très contentes avec cette manière de penser.


Carolina Coto
Niveau 4 - Alliance Française
Barrio Amón

Mars 2010

Crédit images
http://dutron.files.wordpress.com/2008/10/travail_dimancheau-bistrot.jpg

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