Osez écrire !

L'écriture, toute écriture, reste une audace et un courage. Et représente un énorme travail.
Michel Mailhot. La vie arrachée.

lundi 5 avril 2010

L'interdiction de fumer dans les espaces publics de convivialité - Qu'en pensez-vous ?

© Philippe Tastet

Je suis totalement d’accord ! Je suis certaine que les effets nuisibles de la fumée sur la santé des non-fumeurs diminueront. Maintenant on peut aller aux lieux publics avec nos enfants sans problèmes. Je crois que c’est une très bonne idée parce que les fumeurs ne sont pas conscients de leur santé, et surtout pas de celle des autres ; les parents fumeurs ne semblent pas se soucier de leurs enfants.

Probablement beaucoup des non-fumeurs ne sont pas d’accord avec l’interdiction totale de fumer mais après ils comprendront bien les raisons. Certains affirment que l’interdiction n’est pas nécessaire mais créer seulement des espaces non-fumeurs ne suffit pas.

Par exemple, il y a 4 ans, j’étais dans la cafétéria de l’université avec une amie enceinte… Toutes les personés autour d’elle fumaient ; c’est évident, il ne respectaient pas mon amie ni son enfant.

Ingrid GUZMÁN.


Je suis complètement d'accord : c'est une mesure nécessaire dans l'actualité. Cette interdiction aurait dû passer depuis très longtemps. Dans les restaurants, les enfants n’étaient pas protégés contre la fumée des autres, lorsqu’ils se trouvaient dans la « zone fumeurs ». C`est génial que l’interdiction de fumer dans les espaces publics soit totale.

Oscar MARTÍNEZ.

Crédits images & photos
L'interdiction de fumer modifie les comportements
© Philippe Testa
http://www.philippetastet.com/contenu/abonnes/Magic/images/interdiction-fumer.jpg

Nyctimène, l'exclue

Je suis Nyctimène, la femme qui a été transformée en chouette pour avoir transgressé l'ordre des dieux. J'ai été exclue. J'ai été condamnée. Mon péché ? Chercher la vérité. Je voulais connaître la vérité mais... j'étais une femme.

Il faisait nuit. L'obscurité était profonde. Mes yeux étaient habitués à l'ombre et aux ténèbres, mais ils ont vite découvert la porte du temple. Je suis entrée. De loin je percevais le parfum de l'huile sacrée du temple, gardée par la déesse Minerve. À chaque fois que mon corps était pénétré par l'huile, je connaissais un peu de vérité. Un nouveau mot révélait son secret. Cette nuit j'ai entendu ce que signifait le mot « bonheur ».

J'ai compris que le chemin du bonheur  me poussait à abandonner, dans mon vocabulaire, certains mots comme lutte, discrimination, uniformité, haine. Le bonheur commence là où j'abandonne mon désir d'humilier l'autre parce qu'il est différent de moi.

Le chemin du bonheur est là où se trouve le visage de l'autre avec son originalité, sa dignité et sa liberté. Cette nuit, j'ai compris que la vie est belle parce qu'elle se manifeste dans la diversité du visage des autres.

Sofía Cisne


Crédits photos & images
La Vérité sortant du puits
Peinture d'Edouard Debat-Ponsan, musée de l'Hôtel de ville d'Amboise, dépôt du musée d'Orsay
© Ville d’Amboise
 
http://www.assembleenationale.fr/histoire/Dreyfus/dreyfus-chrono.asp

« Le racisme expliqué à ma fille » ~ Commentaire sur un extrait

Tahar ben Jelloun nous dit que la lutte contre le racisme commence par l'examen de notre vocabulaire parce que les mots ont une force interne qui peut devenir dangereuse. Il affirme que la volonté et l'imagination sont nécessaires. Les lois et les institutions ne sont pas suffisantes. Il conclut en disant qu'il faut aller plus loin : il faut reconnaître l'originalité et la dignité de chacun.

Les mots sont dangereux. La lutte contre le racisme commence par un travail sur la langue. En plus de la volonté, il faut de la persévérance et de l'imagination. La diversité est une belle chose. Chacun a le droit à la dignité.

En fait, la lutte contre le racisme commence par le bon maniement du vocabulaire. Si je dis « apartheid », je commence à créer une séparation qui provoquera la guerre et la haine.

Je suis d'accord avec la défense de la diversité. Les autres ont leurs propres valeurs parce qu'ils sont tous différents. Je m'enrichis dans la mesure où j'accepte l'autre comme il est.

Sofía Cisne

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